Sii/MICI pourraient avoir des origines communes. Nouveaux traitements.

Publié le par CYMONE

Bonjour

La colopathie (ou SII) que je combattais au quotidien avant ma guérison, fin 2009, était si sévère que certains médecins pensaient que j’avais la maladie de Crohn. Heureusement pour moi, il n’en n’était rien. Mais il n’empêche que pour ces maladies intestinales chroniques (SII. MICI etc) les diagnostics ne sont pas toujours fiables.

En mémoire de cette souffrance, et par compassion pour ceux qui ont des MICI ou Crohn, ou rectocolites hémorragiques, je suis allée consulter le site santé log pour voir ce qu’il avait dans le ventre !

Et j’ai constaté que ce site-là, nous informait régulièrement des progrès de la recherche médicale et scientifiques.

L’article ci-après donne de l’espoir aux malades, et en ce sens, je tiens à le publier dans mon blog, même si mon blog est surtout axé sur les SII liées ou non aux métaux lourds et légers.

Dans cet article, on soupçonne par ailleurs la génétique d’être responsable des MICI, mais personnellement je pense qu’il y a aussi d’autres origines et qu’elles peuvent avoir des causes communes avec le SII ou la colopathie.

Quand j’étais malade, les médecins avaient hypothéqué à tort la psychosomatisation et la génétique, ils ont perdu un temps considérable pour me soigner, et sont passés carrément à côté de la vérité !

Alors prudence avec des diagnostics qui peuvent s’avérer flous, ou même parfois carrément faux. Prudence avec les causes parfois erronées, ou parfois carrément fausses.

Cette avancée scientifique pourra sans doute aider des patients, mais certainement pas tous !

En effet si le SII à de nombreuses causes, les MICI peuvent se vanter d’en avoir tout autant, et apparemment la nocivité des métaux lourds et légers n’est pas exclue. Donc le polymétallisme en bouche est à suspecter au sujet de bien nombreuses maladies dont on cherche encore la cause, en se voilant plus ou moins la face !

Et d’ailleurs l’INSERM (Institut National de le Santé Et de la Recherche Médicale) dit :

« Plusieurs facteurs de risque de MICI sont suspectés, notamment des facteurs génétiques et environnementaux. L’analyse du génome de patients atteints de MICI a permis l’identification de plus de 150 gènes de prédisposition à ces maladies. En dehors de cas rares, leur impact sur la survenue d’une MICI est modéré. Néanmoins, une ou deux mutations sur le gène NOD2/CARD15 multiplieraient par 40 le risque de développer la maladie de Crohn.

Le fait que la prévalence de ces maladies augmente très rapidement dans les pays en voie d’industrialisation laisse suspecter un rôle de l’environnement, et en particulier de la pollution, dans leur survenue. Des études suggèrent une implication de microparticules ou encore de métaux lourds comme l’aluminium. L’alimentation pourrait également être en cause…

Le tabagisme est par contre un facteur de risque avéré de la maladie de Crohn. Paradoxalement, il protège de la rectocolite hémorragique. »

Voire http://www.inserm.fr/thematiques/physiopathologie-metabolisme-nutrition/dossiers-d-information/maladies-inflammatoires-chroniques-de-l-intestin-mici

En conséquence collaborez étroitement avec votre médecins et suggérez lui des pistes nouvelles. En effectuant (sur le NET par exemple) vos propres recherches vous avancerez tous les 2 (patient/médecin) en parallèle et vous gagnerez du temps en unissant vos efforts. N’oublions pas que nos médecins sont surbookés.

« Le temps, c’est de l’argent » mais c’est aussi du rétablissement !

Soyez réalistes.

Bonne lecture et bons commentaires.

Cymone…Lire la suite sur : http://colopathie-fonctionnelle-sii.blogspot.com Quand le blog s’ouvre, aller dans RECHERCHE. Ecrire une partie du titre, ou simplement la date. Cliquer sur l’article que vous recherchiez.

santelog.com |

MICI: Le microbiote fongique, une nouvelle cible prometteuse

Le microbiote fongique ou la partie de la flore intestinale composée de champignons et de levures s’avère elle-aussi déséquilibré chez les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), révèle cette étude de l’AP-HP/Inserm, présentée dans la revue Gut. Des données toutes nouvelles sur cette flore fongique intestinale encore peu étudiée, qui révèlent aussi des différences en fonction du type de maladies et la topographie des lésions.

On sait déjà que le joue un rôle dans la survenue des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) comme la et la , des maladies inflammatoires chroniques du système digestif évoluant par crises et phases de rémission. De précédentes études ont déjà montré les et un déséquilibre de la composition en bactéries du microbiote chez les patients atteints de MICI, avec une augmentation de bactéries pro-inflammatoires et une diminution de bactéries anti-inflammatoires. Cette altération pourrait être influencée par des facteurs génétiques et pourrait jouer un rôle actif dans l'inflammation intestinale.

L’équipe de chercheurs (AP-HP, équipe AVENIR-ATIP- Inserm, Inra, UPMC), dirigée par le Dr Harry Sokol, du service de gastro-entérologie et nutrition à l’Hôpital Saint-Antoine, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, AP-HP, a utilisé une méthode de séquençage à haut débit pour analyser la composante fongique du microbiote de patients atteints de MICI. Cette analyse constate :

·un ratio plus important de certains chanpignons : Basidiomycota (vignette), Ascomycota et Candida albicans (Visuel)

et une présence plus faible de Saccharomyces cerevisiae chez les sujets atteins de MICI vs en bonne santé,

une perturbation du réseau de connections entre bactéries et champignons dans l’intestin des patients atteints de MICI,

·

des déséquilibres dans la composition fongique du microbiote propres à certaines MICI : ainsi, chez un patient souffrant de la maladie de Crohn, la diversité des champignons est augmentée relativement à celle des bactéries, ce qui n’est pas le cas dans la rectocolite hémorragique.

Cette étude met non seulement en évidence le rôle du microbiote fongique dans le développement ou la sévérité des MICI mais suggère qu’il pourrait être envisagé comme une nouvelle cible thérapeutique. Le Dr Sokol, auteur principal de l’étude conclut : « On pourrait imaginer diminuer la charge des champignons pro-inflammatoires ou au contraire enrichir le microbiote avec des champignons protecteurs. En termes de recherche, cette étude offre des pistes pour une meilleure compréhension des relations complexes entre bactéries et champignons dans l’intestin et leur rôle dans la physiologie ainsi que dans les maladies humaines ».

Sources: Communiqué AP-HP 11 février 2016 Une étude met en évidence une nouvelle cible dans le traitement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin : le microbiote fongique et Gut d

oi:10.1136/gutjnl-2015-310746

(Vignette Hawaï Edu, visuel Stanford)

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