Prothèses dentaires. Plombages au mercure bientôt interdits de séjour! Et les autres métaux nocifs? Ceux qui nous rendent sournoisement malades?

Publié le par CYMONE

- C’est beau ! Des bijoux ? Des perles ?

- Non seulement quelques gouttes de mercure.

 

Bonjour

 

J’ai reçu récemment un mail de la Fédération Française des Curistes Médicalisés, la FFCM http://ffcm-curistes.wixsite.com/ffcm à laquelle je suis adhérente. Adhérente parce que je suis une curiste convaincue mais aussi parce que cette fédération est une mine d’informations sur nos droits en matière de santé.

 

Après avoir lu « Dents : les plombages au mercure bientôt interdits ! » j’ai pensé « enfin ! » Puis je me suis ravisée en prenant connaissance de l’information détaillée de MEDISITE http://www.medisite.fr/newsletter/visualisation/15-12-2016/1230870?u=BgjAGN&n=6BdXYB&xtor=EPR-55-%5BMedisite-Alerte-Infos%5D-20161215 annonçant la couleur : « Mais ce ne sera que sur certaines personnes ! Et à l’horizon de juillet 2018 ! Et dans certaines conditions ! »

 

Voilà, comment on avance ! Lentement, en se rétractant, en revenant sur une décision qui aurait pu être ferme et définitive, c'est-à-dire en interdisant pour tous et sans exception le mercure dans les prothèses dentaires. C’eut été trop beau ! Mais on a le droit de rêver qu’un jour peut-être on finira de nous empoisonner sournoisement avec les métaux lourds et légers. Peut-être qu’un jour on arrêtera de nous faire croire qu’ils sont inoffensifs. « Inoffensifs ! A d’autres mais pas à moi ! Moi qui ai été sévèrement malade pendant 20 ans à cause d’eux ! »

 

Quoi qu’il en soit, lisez l’article de MEDISITE pour vous faire une opinion.

Pour info, leur devise est « soyez acteur de votre santé ». Pour guérir il faut en effet collaborer étroitement avec son médecin dans le domaine de la recherche de nos maladies. Je l’ai fait ; ça a porté ses fruits. Je le conseille aussi à tous ceux qui attendent tranquillement le coup de baguette magique qui va leur redonner subitement la santé. Attendre d’un médecin surbooké, « l’impossible » est souvent illusoire.

 

Et pourtant ils ont signé le serment d’Hippocrate (460 ans avant JC) : ‘ « Lorsque quelqu'un désire obtenir la santé, {et qu'il sollicite pour cela}, il faut d'abord lui demander s'il est prêt à supprimer les causes de sa maladie; alors seulement {s'il dit oui}, il est possible de l'aider ».

En 2017 après JC on se demande encore comment on en est arrivé à empoisonner les gens, sans qu’ils s’en rendent compte ! Tout simplement en passant outre les Recommandations (*R) contre l’utilisation du mercure pour la santé, notamment dans les amalgames de nos prothèses dentaires. Lire aussi dans la bibliographie de mon livre « COLOPATHIE : c’est psychosomatique ?! » ce qui suit :

Au sujet des métaux en bouche et du bimétallisme, ‘le monde dentaire’ interrogeait en 2003 Jean-Marie DANZE, un consultant en biophysique qui répondait avec inquiétude de l’utilisation abusive des alliages métalliques et des effets galvaniques. « La différence de potentiels engendrée par la pile, peut par elle-même perturber le système neurovégétatif du patient…d’où vertiges, troubles du sommeil, acouphènes, troubles visuels…La présence d’un amalgame à côté ou sous une couronne contenant de l’or peut induire une intoxication, ou une sensibilité allergique, suite à une libération d’argent, de mercure, de cuivre, d’étain, de zinc, de gallium, d’indium…Certains amalgames sont des alliages constitués de différents métaux dont le mercure…Si dans la cavité buccale on place en plus, une couronne en or, une nouvelle pile va se former, mais cette fois entre le mercure et l’or, et le mercure va passer en solution sous la forme d’ions Hg2+.

(*R) Le phénomène de corrosion du mercure contenu dans les amalgames était déjà connu en Allemagne en 1960…De plus, une étude de l’université de Tubingen, publiée en 1996…a montré que les amalgames libèrent des quantités importantes de vapeur de mercure dans la cavité buccale…La toxicologie du mercure nous indique que les organes-cibles du mercure sont le cerveau, les reins et le foie. » Il dit encore « Des études suédoises de l’université d’Uppsala, publiées en 2001 éclairent notre position concernant les blocages par des matériaux de substitution dans divers mécanismes enzymatiques…Ces résultats présentés à un professeur suisse de médecine dentaire spécialisé dans la biocompatibilité des métaux dentaires ont suscité la réponse spontanée :’oui, il faut revoir toute notre méthode de travail.’»

Comme vous le voyez, en 1960 une étude universitaire accusait déjà le mercure d’être responsable de nombreuses maladies très graves. Mais on a continué ! Beaucoup de dentistes n’ont pas tenu compte de cet avertissement, et lorsqu’actuellement on demande à certains dentistes, « vous utilisez encore le mercure dans les amalgames » la réponse est « tant qu’on n’a pas reçu de circulaire de la part du ministère de la santé, on ne change rien ! »

 

Bonne lecture et bons commentaires.

 

Cymone

 

- C’est beau, ça brille comme de l’or blanc.

Comme celui de mes couronnes dentaires par exemple !

- Oui, mais mélangé à d’autres métaux, ça se répand dans ton organisme par le biais de la salive !

- A dose homéopathique quand même !

- Certes ! Cependant ces microparticules de métaux t’empoisonnent lentement, discrètement, mais surement !

 

Ces images sont prises sur le site « NON AU MERCURE DENTAIRE »: http://www.non-au-mercure-dentaire.org/

 

MEDISITE

http://www.medisite.fr/a-la-une-dents-les-plombages-au-mercure-bientot-interdits.1230782.2035.html?xtor=EPR-55-%5BMedisite-Alerte-Infos%5D-20161215

 

Dents : les plombages au mercure bientôt interdits

Medisite |

Le recours aux amalgames dentaires utilisant du mercure sera bientôt interdit sur certaines personnes. Ce métal est en effet toxique et pourrait être impliqué dans plusieurs maladies graves.

Parlement européen figurent dans un nouveau projet de loi présenté à l’échelle de l’Union Européenne. Le Parlement s’est en effet réuni avec la Commission Européen et le Conseil relatif au mercure la semaine dernière et sont parvenus à un accord visant à interdire les amalgames dentaires utilisant du mercure dans certaines conditions à partir du 1 er juillet 2018.

Interdire les plombages au mercure pour les femmes enceintes et les enfants

Les premiers concernés par cette mesure seront les personnes les plus vulnérables, à savoir les fœtus, les nourrissons et les jeunes enfants : à compter de l’entrée en vigueur de l’accord, "l’utilisation d’amalgames dentaires sous quelque forme que ce soit [sera] interdite pour le traitement des femmes enceintes ou qui allaitent et des personnes qui reçoivent un traitement sur leurs dents de lait " précise ainsi l’Amendement 60 de l'article 10 du projet de loi.

Un risque d’empoisonnement du foie, des reins et du cerveau

Mais pourquoi de telles précautions ? Le mercure est fréquemment utilisé pour soigner les caries et combler les cavités qu’elles laissent dans les dents. Les plombages sont ainsi généralement composés à 50% de mercure. Mais depuis plusieurs années, des experts alertent sur les dangers de ce métal : des minuscules morceaux de mercure pourraient se décoller et empoisonner les organes comme le foie, les reins et même le cerveau, où ils seraient même suspectés de jouer un rôle dans le déclenchement de la maladie d’Alzheimer. Les amalgames au mercure pourraient également être impliqués dans le développement de scléroses en plaques, dans l’anxiété, la dépression et l’infertilité, selon l’Académie internationale de médecine bucco-dentaire et de toxicologie (International Academy of Oral Medicine and Toxicology, IAOMT).

Parlement européen : Amendements.

N°2 : Le mercure est une substance hautement toxique qui représente une menace majeure à l’échelle planétaire pour la santé humaine, notamment sous la forme de méthylmercure présent dans le poisson et les fruits de mer, les écosystèmes et la faune sauvage. L’exposition au mercure à des niveaux élevés peut endommager le cerveau, les poumons, le cœur, les reins et le système immunitaire des personnes de tout âge. Des taux élevés de méthylmercure dans le sang des fœtus et des jeunes enfants sont susceptibles de nuire au développement du système nerveux, ce qui risque de réduire les capacités de réflexion et d’apprentissage voire le quotient intellectuel des enfants. Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) incluent le mercure dans la liste des «dix produits chimiques gravement préoccupants pour la santé publique». Il est donc nécessaire d’introduire des mesures au sujet du mercure et des conditions pour son utilisation.

N°29 : En attendant une élimination totale de l’utilisation du mercure en odontologie, l’utilisation d’amalgames dentaires sous une forme encapsulée et l’installation de séparateurs d’amalgames, qui sont déjà répandues dans l’Union, avec une efficacité de rétention minimale, devraient être rendues obligatoires afin de protéger les praticiens de l’art dentaire et leurs patients de l’exposition au mercure et de garantir que les déchets de mercure correspondants ne sont en aucune circonstance rejetés dans l’environnement, mais récupérés et soumis à un traitement rationnel et légal. Afin d’assurer l’efficacité des séparateurs d’amalgame, des conditions minimales de performance des équipements et de gestion des déchets d’amalgame par les praticiens de l’art dentaire ainsi que la formation des praticiens de l’art dentaire devraient être garanties au niveau de l’Union. Afin de protéger les praticiens de l’art dentaire, leurs patients et l’environnement de l’exposition au mercure, il convient de supprimer progressivement l’utilisation des amalgames dentaires dans l’Union, comme c’est déjà le cas dans plusieurs pays européens.

N°31 : Les parties à la convention se sont engagées à prendre des mesures pour encourager les organisations professionnelles et les écoles de médecine dentaire à éduquer et former les professionnels du secteur dentaire et les étudiants à l’utilisation de matériaux de restauration dentaire sans mercure et à la promotion des meilleures pratiques de gestion; ces mesures devraient être prises en considération lors du réexamen de la directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil1 bis.

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