La maladie de Lyme serait à l’origine de nombreuses maladies.Pensez-vous être concerné par ce fléau ?

Publié le par CYMONE

Bonjour

La maladie de Lyme serait à l’origine de nombreuses maladies.

Lorsque je vais à Châtel-Guyon, (établissement thermal spécialisé dans les maladies chroniques intestinales) je rencontre parfois des patients atteints de la maladie de Lyme. Ces curistes là présentent de nombreux symptômes se développant dans leurs organismes, à tous les niveaux. Par ailleurs leurs intestins sont douloureusement concernés et ils ne savent pas comment se sortir de cette maladie qui les détruit physiologiquement et psychologiquement.

Des médecins ont trouvé des solutions efficaces, mais ils ont étés bannis par la profession !

Il semblerait que certains scientifiques tirent en permanence la couverture à eux ! « Le premier qui dit la vérité, il sera exécuté » chantait Guy Béart en 1968, l’année de la révolution culturelle en France. A-t-on beaucoup évolué de ce point de vue-là ?

Des associations comme la FFMVT (Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques) agissent contre l’inaction des pouvoirs publics, mais en attendant les traitements évoluent très peu et les patients, patientent dans la souffrance et l’angoisse

 En regard de l’article paru dans QUE CHOISIR magazine, je constate que le site FFMVT  attend toujours une réponse de la part du ministère de la santé qui ne semble pas avoir pris de véritables décisions pour traiter les malades atteints de LYME

Rien ne bouge ou alors ce n’est que frémissements à peine perceptibles.

Cependant l’association LYME sans Frontières donne des adresses intéressantes : http://www.associationlymesansfrontieres.com/tag/suisse/

Bonne lecture et surtout soyez réactifs !

Cymone

https://ffmvt.org/les-mvt/#lyme

LA MALADIE DE LYME

Tout comme la syphilis, la maladie de Lyme n’est pas une maladie immunisante. La borrelia (agent de la maladie de Lyme) et le tréponème (agent de la syphilis) appartiennent d’ailleurs à la même famille de bactéries, les spirochètes. Outre la maladie de Lyme, les tiques sont susceptibles de transmettre de nombreux agents pathogènes, qu’on appelle des co-infections, et qui peuvent entrainer de multiples symptômes (voir plus loin le SPPT).

La maladie de Lyme est classiquement décrite en trois stades :

Stade primaire

Dans un certain nombre de cas, la maladie se manifeste dans les suites d’une morsure de tique par une tache rougeâtre qui grandit lentement autour du point de morsure de la tique (un érythème migrant). …

En l’absence de traitement, l’érythème migrant dure environ trois semaines à un mois avant de disparaître. D’un stade primaire non reconnu ou non traité, la maladie pourra alors évoluer vers un stade secondaire voire tertiaire. L’érythème migrant peut aussi ne pas apparaître.

Stade secondaire

La phase secondaire peut révéler la maladie si l’érythème migrant est passé inaperçu, a été négligé, ou si le traitement de l’érythème a été insuffisant. La phase secondaire apparaît quelques semaines à quelques mois après la phase primaire. Différents organes peuvent être concernés (selon la description du rapport du HCSP) :

       des lésions cutanées identiques ou proches de l’EM ;

       des signes articulaires : …

       des manifestations cardiaques, …

       des manifestations neuro-méningées, …

       des atteintes hépatiques, oculaires, ORL ou musculaires sont beaucoup plus rares.

       le lymphocytome cutané bénin, non spécifique, mais symptôme important de la phase secondaire, se présente sous forme de nodules de 1 à 2 cm de diamètre, rouges ou violacés, plus souvent sur le lobule de l’oreille, les régions péri-aérolaires des seins ou sur le scrotum.

Stade tertiaire

Classiquement, la phase tertiaire peut se manifester sous la forme d’atteintes cutanées chroniques…

L’International Lyme and Associated Diseases Society (ILADS) estime cette maladie est une très sérieuse problématique de santé tant à l’échelle américaine qu’au niveau mondial, que les tests ne sont pas fiables, que le diagnostic d’une forme chronique est avant tout clinique et que l’infection peut se développer sous une forme chronique active. Elle estime donc que la durée du traitement doit être guidée par la réponse clinique, et que le traitement doit combiner une approche globale (traitement des troubles digestifs ou d’une dysbiose intestinale, utilisation de plantes et d’huiles essentielles conjointement aux antibiotiques, détoxication, drainage des métaux lourds…).

Les patients se sentent prisonniers d’un débat d’experts qui ne leur offre pas de solutions. Ils souffrent d’une non reconnaissance, faisant les frais de cette controverse et du manque de connaissance sur la maladie, et se retrouvent trop souvent chez le psychiatre. …

Il est temps de sortir de cette situation qui reste bloquée en France depuis 2006. Aucun crédit n’est alloué aux études et aux recherches. Comme le réclame le Pr Perronne, il devient urgent que la communauté nationale et internationale mette en place des projets de recherche permettant d’avancer et de sortir des polémiques stériles, afin d’apporter des réponses basées sur des preuves.

Pour tenter de sortir de cette situation conflictuelle, le Haut Conseil de la Santé Publique a publié en mars 2014 un rapport d’un groupe de travail sur la borréliose de Lyme. En résumé, ce rapport appelle

       à développer des tests fiables

      

       à étudier les croyances et les attitudes du corps médical

On notera enfin que les recommandations de traitement du rapport du HCSP s’appuient toujours sur la conférence de consensus établie en 2006 alors que cette conférence présente de nombreuses lacunes (méconnaissance de la problématique des co-infections et de la non fiabilité des tests sérologiques, non reconnaissance des formes chroniques tout en reconnaissant, dans les stades tertiaires, des atteintes cutanées ou neurologiques chroniques).

LA POSITION DE LA FFMVT

La période d’élaboration du rapport du HCSP a fait l’objet d’un débat complexe entre médecins qui suivent les recommandations de l’IDSA et médecins qui préconisent celles de l’ILADS. Au vu de l’état des connaissances de l’époque, le rapport publié en décembre 2014 n’a malheureusement pas tranché, laissant pour l’instant en place les recommandations de la conférence de consensus de 2006.

… En outre, la FFMVT demande une remise en question des recommandations de la conférence de consensus de 2006 pour aboutir à une situation similaire à celle des Etats-Unis : la reconnaissance en France des recommandations de l’ILADS validées depuis le 21 septembre 2015 par le HHS (Health and Human Service, équivalent du ministère de la Santé des Etats-Unis). Les recommandations de l’ILADS sont donc conformes aux standards les plus récents en matière d’évaluation de preuves scientifiques, et prennent en compte l’expérience des patients.

 

Voir aussi le site du ministère de la santé :

http://social-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/article/maladie-de-lyme

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